- novembre 5, 2024
- by Marc
- Aide Humanitaire
Faire des maraudes, c’est d’aller rencontrer des gens sans domicile fixe et tisser des liens sociaux. Ces actions sont menées uniquement par un bénévole.
Un lien très fort, mais pas facile à établir
Le lien entre les maraudes et les SDF ne se tisse pas facilement. Même si un bénévole est bien accueilli et même si la personne rencontrée est ouverte à la discussion complètement, sachez qu’établir des relations de longs termes et de confiances ne sera pas facile à faire. Lorsque vous rencontrez une personne inconnue, c’est possible de parler du travail de chacun pour commencer la conversation. Par contre, ce sujet n’est pas facile à aborder avec des personnes qui dorment dans la rue et qui n’ont pas d’emploi. Cela sera d’autant encore très difficile que plusieurs SDF aient les sentiments d’avoir été abandonnées, trahis. Cela les fait dire qu’il ne peut pas y avoir trop de superficialités dans les relations avec des sans-abris. Les contacts se font plus difficiles, mais en même temps plus profonds. Lorsque vous avez passé ce premier contact, un lien fort s’établit entre le bénévole et la personne rencontrée. Vous pourrez avoir plus informations sur le site de l’ordre de Malte. Faire des maraudes pour s’ouvrir aux autres
pour autant, faire les premiers pas, se lancer dans les aventures des maraudes n’est pas simple. Cela pourrait être dû aux sources des appréhensions comme « arrivera-t-on à lier contacts avec les personnes que nous allons rencontrer ? Les personnes auront-elles envie de partager un moment avec nous ? » Au-delà de ces appréhensions, aller à la rencontre des sans domicile fixe n’est pas anodin : « Vous voyez une personne qui vit de chose difficile », « une personne qui a nécessairement souffert dans sa vie ». EN effet, faire des maraudes est durs psychologiquement. Mais lorsqu’il faut faire, vous devez vous préparer à vous ouvrir aux autres, cherchez à comprendre des situations que vous ne connaissez pas et combattez ses préjugés à travers les échanges et les discussions. Car le bénévole arrive avec une idée préconçue sur les vies dans les rues et les SDF qu’il rencontre sont parfois différents de ce que vous pourrez imaginer auparavant. Cela vous permettra ainsi de vous rendre compte des réalités sociales des vies des sans domicile fixe comme : « je ne me suis pas rendu compte qu’à quel point un homme sans domicile fixe était coupé socialement et à quel point cela constitue quelque chose de difficile pour lui de s’intégrer.