Première maladie neurodégénérative en termes de gravité et de prévalence (pas moins de 35 millions de personnes atteintes dans le monde), l’Alzheimer est une maladie effrayante du fait qu’il n’existe jusqu’à aujourd’hui aucun traitement permettant de retarder son évolution. Peut-on néanmoins espérer gagner quelques années avant la phase finale ?
Aspects de la maladie d’Alzheimer
Cette maladie présente différents stades d’évolution essentiellement caractérisés par une déficience cognitive et physique à des degrés divers. Les dysfonctionnements induisent une liste exhaustive de symptômes : trouble mémoriel, troubles du langage, troubles d’humeur, perte de discernement et de la capacité de juger, difficulté à résoudre des problèmes, repli sur soi, désorientation, difficulté à accomplir des tâches quotidiennes, confusion vis-à-vis des objets et des personnes familières. Ces troubles vont donc évoluer de manière différente d’une personne à l’autre.
On définit environ 6 stades de dégénérescence avant la phase finale de la maladie : stade léger, stade modéré, stade avancé et stade final. Après le premier diagnostic, on estime à 8 jusqu’à 15 ans l’espérance de vie des personnes atteintes d’Alzheimer. Cela dépend de plusieurs variables à commencer par l’état de santé général du patient, son âge, son mode de vie, l’attention de son entourage…
Alzheimer : comment rallonger l’espérance de vie du patient ?
On ne peut guérir de la maladie d’Alzheimer. Il n’y a pas non plus de médicaments permettant de limiter son évolution. Mais il est possible de porter l’espérance de vie du patient au maximum, en lui offrant les soins et les traitements symptomatiques adéquats. Le traitement de la maladie d’Alzheimer se limite donc à celui des symptômes, dont principalement les troubles de mémoire. Le patient peut aussi recevoir des solutions à des troubles psychiques comme le stress ou la dépression. Le soutien moral et physique des personnes proches et des aidants a aussi un effet positif sur le bien-être et l’autonomie des personnes traitées.
Détection et prévention de l’Alzheimer
La détection de l’Alzheimer se fait idéalement de manière précoce. En effet, une IRM permet de déceler les lésions caractéristiques au niveau du cerveau, et qui peuvent jouer dans les premières apparitions de la maladie.
Quant à la prévenir, on préconise des mesures touchant divers facteurs de risque comme le tabagisme, l’alcoolisme, les troubles ou maladies cardiaques, le diabète, etc. il convient aussi de porter attention sur l’usage de certains médicaments, dont ceux qui traitent des soucis de mémoire.
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