- octobre 4, 2024
- by Marc
- Aide Humanitaire
Plus connu pour être une base de pâturage en Nouvelle-Zélande et en Irlande, le pâturage tournant dynamique est méthode éprouvée et plébiscitée par de nombreux éleveurs traditionnels. On lui accorde des avantages considérables, dont la valorisation maximale de l’herbe. Mais en quoi ça consiste ? Quel est son intérêt ?
Pâturage tournant dynamique : définition
Il s’agit d’une version du pâturage tournant qui, comme son nom l’indique, permet une rotation de la pâture sur un nombre élevé de parcelles. En matière de pâturage tournant dynamique, on divise le terrain en au moins une vingtaine de sections (jusqu’à 40) avec enclos, à la différence d’une pâturage tournant simple ou classique qui utilise un nombre réduit de parcelles. Le pâturage tournant dynamique réduit le temps de présence du bétail sur chaque parcelle.
Objectifs du pâturage tournant dynamique
De manière générale, cette technique vise à améliorer la production d’herbe sur les parcelles. La multiplication des cycles de pâturages permet de donner un temps de repousse plus long aux herbes pâturées. Le pâturage tournant dynamique vise également à assurer la digestibilité des plantes, en leur garantissant un développement optimal. Par ailleurs, il s’agit d’une technique qui va « motiver » les vaches et lui donner plus d’envie de brouter : herbe propre et non piétiné, peu de bouses,
Rentabilité du pâturage tournant dynamique
Le pâturage tournant dynamique présente un intérêt économique, notamment quand le nombre de vaches à faire paître est adéquat. Par rapport à l’ensilage, cette méthode revient aussi plus rentable. Par rapport aux pâturages tournants classiques, on évite au maximum les refus, et la production de lait en devient plus importante. Par ailleurs, les charges opérationnelles, les investissements en structure ainsi que les dépenses en main-d’œuvre sont réduits.
Conditions et mise en œuvre d’un pâturage tournant choisir ?
Pour que le pâturage tournant dynamique réponde à son objectif d’économiser des milliers par mois, tout en produisant plus de lait, sa mise en œuvre doit respecter un certain nombre de mesures :
- Partage de parcelles en respectant la règle des 15 ares par animal
- favoriser un temps de repousse adéquat, en évitant de réduire la hauteur d’herbe en dessous de 5cm
- bien gérer le troupeau pour éviter un surpâturage
- bien mesurer les herbes à pâturer et adapter le système en fonction du potentiel de la prairie
- mettre en place des points d’eau dans chaque parcelle ou sur une zone spécifique permettant aux vaches de les atteindre même dans une autre parcelle…